Pavie Zygas
J’écoute Jean Philippe Rameau
les Indes Galantes ……. Forêts paisibles
forêts paisibles…
jamais un vain désir ne vient troubler nos coeurs
s’ils sont sensibles
Fortune, ce n’est pas au prix de tes faveurs
forêts paisibles
forêts paisibles
de nos retraites
Grandeur, ne viens jamais troubler nos coeurs
Ciel tu les as faites
pour l’innocence et pour la paix
Jouissons de nos retraites
jouissons des biens tranquilles
Ciel tu les as faites
pour l’innocence et pour la paix
Et je vous dis
rue Jean Philippe Rameau
à Bègles c’est là que je demeure
Bonheur de la coïncidence
coïncidence non pas du nom seul mais des mots
tellement doux à mon coeur
dans ce moment d’un siècle de douleur
où le monde entier nous rappelle
nous rappelle ce que nous avons tué
ce que nous avons perdu
ce que nous avons méprisé
au nom de la Fortune et de la Grandeur
J’écoute et je les regarde danser
sur la scène de l’Opera
nos jeunes sauvages à nous que je connais si bien
qui nous envoie ce signe de leur splendeur et de leur force
dont notre monde ne sait que faire sinon écraser
Non il n’y a pas de paradoxe